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Ardoise de France

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Toits d’ardoise(s)

La Pierre Intemporelle : L'Ardoise, Gardienne de l'Histoire et de l'Innovation

TOITS D’ARDOISE(S)

La France est un pays d’ardoises. Elle compte d’innombrables toits d’ardoise marquant fortement le  paysage de nombreuses régions. Des villes entières en sont couvertes depuis des siècles. Au XIXème siècle, Balzac contemplant le moutonnement des toits d’ardoises de Paris écrit: « Au bas de Montmartre, un océan d’ardoises montre ses lames bleues figées. ». Des régions rurales aussi comme celles de l’Ouest de la France qui constitue la plus vaste région ardoisière de notre pays en s’étendant sur la totalité du Massif armoricain couvrant trois Régions : Normandie, Bretagne et Pays de la Loire. Cette forte unité de couverture du bâti se retrouve dans les Ardennes et en particulier au nord de Charleville-Mézières, le Massif Central dans sa quasi-totalité, les Alpes du Chablais, de la Tarentaise et de la Maurienne comme dans les Pyrénées en Ariège et dans les Hautes-Pyrénées.

Il est coutume de considérer l’ardoise comme matériau de montagne et la tuile comme matériau de plaine. Ce qui est tout à fait vrai si l’on rappelle que les vieux ensembles géologiques de l’Ouest, des Ardennes et du Massif central sont les vestiges érodés et rabotés par l’érosion de vieilles montagnes qui culminaient il y a 350 millions d’années à plus de quatre mille mètres d’altitude et dont ne subsistent aujourd’hui que les bases des plis érodés. Ce qui revient à dire que l’ardoise est une vieille argile transformée en schiste fortement chauffé et compressé au cours de la formation des montagnes (entre 800 millions et 35 millions d’années selon les gisements français) alors que la tuile résulte le plus souvent de la cuisson d’argiles récentes âgées « seulement » de quelques millions voire quelques centaines seulement de milliers d’années dans les plaines.  Mais cette assertion reste très approximative puisque les ardoises ont beaucoup voyagé à partir de leurs sites de fabrication et s’il est vrai que l’ardoise provient des montagnes, vieilles et jeunes, on l’utilisa aussi dans les villes de plaine.

Toits d’ardoise ou toits d’ardoises ?

          Le singulier autant que le pluriel conviennent. Au singulier, cela signifie que le toit est couvert d’un matériau qui est une roche, l’ardoise, nommée schiste ardoisier par les géologues et qui peut être fendue en minces couches. Au pluriel, sont alors évoqués, les éléments manufacturés taillés à la forme voulue par les ouvriers spécialistes que sont les ardoises et posés par le couvreur.

Ardoisière, ardoisier

          Le non commun féminin « ardoisière » désigne sans la moindre ambiguïté à travers toute la France le lieu où l’ardoise est extraite et façonnée et l’ensemble des installations artisanales et industrielles où se fabriquaient les ardoises ; c’est donc à la fois la carrière ou la mine et les bâtiments qui se développent à son abord.

            L’adjectif qualificatif « ardoisier » au masculin, « ardoisière » au féminin se rapporte à tout ce qui concerne l’ardoise : paysage ardoisier, site ardoisier, exploitation ardoisière, crise ardoisière, cité ardoisière…

            Le nom commun masculin « ardoisier » désigne aussi bien l’ouvrier extrayant que celui travaillant l’ardoise ; le sens du mot n’échappe à personne. Mais il convient de remarquer que les femmes qui ont travaillé en nombre à la fabrication des ardoises n’ont jamais été qualifiées d’« ardoisières » ; on leur attribuait le nom de « fendeuses ».

         

Des centaines de kilomètres carrés de toits d’ardoise     

A la question simple: « Quelle surface représentent ces toits d’ardoises? », il n’est pas aisé de répondre. Des millions de mètres carrés ou des dizaines de kilomètres carrés ? La Fédération des Professionnels de l'Ardoise Naturelle (FPAN) ne dispose d’aucune évaluation.

La Société espagnole CUPA/Pizarras apporte par contre de très utiles informations. Le leader mondial de la fabrication d’ardoises de couverture et premier fournisseur pour la France, estime que pour l’ensemble de notre pays la part de l’ardoise dans la couverture des toits en pente est de l’ordre de 8 %. Le fibrociment représente 4 %, la tuile plus de 70 % et les autres matériaux (zinc et cuivre) environ 18 %.

Le marché annuel en tonnage de l’ardoise nécessaire en France aux constructions neuves mais beaucoup plus à la rénovation des vieilles couvertures usées, est révélé par les statistiques douanières qui font état en 2022 - année de demande anormalement forte - d’un marché de 215 000 tonnes représentant 5,3 millions de m² soit 5,3 km². Depuis 15 ans, le marché se situe plutôt autour de 180 000 à 200 000 tonnes par an correspondant à des surfaces comprises entre 4,5 et 5 millions de m² soit 4,5 à 5 km². Mais qu’elle est la part de ces toits neufs et rénovés dans l’ensemble des toits couverts ? La Fédération Française du Bâtiment estime que 1 à 2 % des toitures d’ardoises sont rénovées chaque année. Sur cette base et à partir des informations de CUPA, on peut admettre que la surface des toits d’ardoise en France est de l’ordre de 500 à 1000 km².

Aujourd’hui, des centaines de milliers de maisons et bâtiments, des plus humbles aux plus prestigieux sont recouverts d’ardoise.

Au premier siècle de notre ère, les Romains qui ne connaissaient pas cette roche dans leur région d’origine - de petits gisements n’existent qu’en Ligurie dans la Région de Gênes – la découvrent et l’exploitent au Nord-Est de leur vaste empire et notamment au Pays de Galles où elle abonde. Puis ce type de couverture tomba dans l’oubli jusqu’au Moyen - âge. Mais au XIIème siècle et au vu des archives dès 1158 tant dans les Ardennes qu’en Ligurie et tout aussitôt après en Anjou, l’ardoise est exploitée par des moines participant à la formidable expansion monastique tant cistercienne que bénédictine. L’ardoise est alors réservée par chartes, textes et règlements exclusivement aux bâtiments religieux. Les abbayes deviennent parfois rivales entre elles pour exploiter l’ardoise comme ce fut le cas dès ce siècle pour trois d’entre elles à Rimogne dans les Ardennes.

Peu à peu, ce privilège religieux cède devant la demande pour couvrir d’ardoises demeures seigneuriales et châteaux.  Le Livre d’heures de Jean de Berry du XIVème siècle illustré de superbes enluminures montrent le château de Saumur aux toits et tourelles couverts d’ardoises d’Angers tout comme le seront, à la Renaissance, la totalité des châteaux de la Loire dont le plus prestigieux : Chambord.

La petite noblesse puis la riche bourgeoisie envient, elles aussi, de pouvoir couvrir leurs demeures de ce noble et robuste matériau qu’est l’ardoise. Joachim du Bellay contribue alors grandement à la renommée de l’ardoise d’Angers en écrivant de son exil romain un seul vers - « Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine » ; (Les Regrets, 1558). Il vivait à Liré dans un manoir aux murs entièrement construits de schiste et couvert d’ardoises.

À mesure que son utilisation prospère, l’ardoise se révèle quasiment inaltérable et imputrescible, légère sur les charpentes, esthétique et joliment colorée avec ses « bleu ardoise » et « gris ardoise », parfaitement imperméable, d’une longévité pouvant atteindre le siècle et ininflammable.

L’ardoise va petit à petit remplacer dès le XVIIème siècle les essentes des toits en bois de mélèze dans les régions montagneuses et au XIXème siècle le chaume notamment en Bretagne qui, pour répondre à la demande, ouvrira des centaines d’ardoisières. Dans cette région comme dans plusieurs vallées des Alpes, ces matériaux inflammables favorisant la propagation des incendies tant craints dans les quartiers d’urbanisation dense des villes aux maisons accolées que dans les villages resserrés sur eux-mêmes sont proscrits par l’administration et parfois les compagnies d’assurances.  

Ardoise et lauzes

Ces deux termes désignant des plaques de roches plus ou moins épaisses destinées à la couverture des toits sont loin d’être synonymes.

Le mot ardoise désigne sans ambiguïté un schiste fissile résultant de la transformation d’une vase argileuse marine sous l’effet du métamorphisme. Il désigne aussi l’élément manufacturé par l’ardoisier, découpé à la main ou mécaniquement, dans un mince feuillet de cette roche qui se délite aisément. L’ardoise la plus fine se débite en feuillets de trois millimètres d’épaisseur. (FIG. 1)

Celui de lauze désigne par contre une pierre plate provenant d’une large diversité de roches métamorphiques ou non. Les lauzes sont obtenues de schistes grossiers et de micaschistes (tous deux métamorphiques) mais aussi de grès et de calcaires (tous deux sédimentaires). La lauze calcaire est très utilisée en Occitanie ; la lauze de micaschistes l’est dans les Alpes. Elle est le résultat du clivage de roches en plaques épaisses parfois de plus de cinq centimètres et de surface irrégulière (FIG. 2).  

Le géologue spécialisé dans l’étude des roches qu’est le pétrographe distingue donc sans équivoque sur des critères physiques et chimiques « ardoise » et « lauze » ce qui n’est évidemment pas toujours, loin de là, le cas des habitants des régions productrices.

Le langage courant ne s’embarrasse pas de savantes considérations et il désigne par lauze toute pierre plate épaisse utilisée pour couvrir les toits. Ainsi des entreprises proposent des « lauzes d’ardoise » et les ardoisières d’Angers approvisionnant des chantiers dans les Alpes au début du XXIème siècle ont vendu sous le nom de lauzes la plus belle ardoise de leurs mines taillée à forte épaisseur.

La pose de l’ardoise ou l’art de couvrir les toits.

La couverture des toits avec des ardoises relève d’un art véritable que maitrisent de moins en moins de couvreurs. Heureusement des centres d’excellence comme l’Ecole de Couverture d’Angers, les Compagnons du Devoir et des artisans-couvreurs épris de leur métier perpétuent un savant savoir-faire

           

La pose à bain d’argile consistait en un collage des ardoises sur une charpente peu pentue recouverte de lattes d'un bois choisi pour son imputrescibilité comme le châtaignier. Chaque latte était préparée pour présenter une surface filandreuse assurant l’'accrochage de l'argile délayée, pâteuse et malléable. Les ardoises pressées sur l'argile retenue par le lattis tenaient efficacement après séchage et sans autre moyen. De tels toits fort anciens et maintenant bien moussus se rencontrent encore dans la vallée de la Semois en Ardennes. Cette technique primitive qui a été largement utilisée dans toute la France ne l’est plus que pour la restauration de bâtiments classés remarquables ou historiques.

           

La pose à cheville de bois prévalut jusqu’à la fin du xviiie siècle. Les vestiges de toitures ainsi couvertes deviennent fort rares, mais certains centres d'apprentissage du métier de couvreur exigent de leurs élèves la maîtrise de cette technique. Chaque ardoise était percée dans sa partie supérieure d'un trou très calibré dans lequel se fichait entre deux lattes une longue cheville tronconique de bois de châtaignier, l'ardoise étant maintenue parfaitement en place par son propre poids. Chaque cheville se trouvait protégée par la partie inférieure de l'ardoise de recouvrement. On peut voir à l’Ecomusée des Monts d’Arrée ce type de pose sur une charpente en miniature. (FIG. 3)

 

            La pose au clou traversant l'ardoise par un trou percé par la pointe du marteau du couvreur a accompagné la généralisation de la couverture des toits par des ardoises au xixe siècle La technique a toutefois été utilisée bien auparavant puisque des clous de fer traversant les ardoises ont été retrouvés dans des vestiges de constructions gallo-romaines ravagées par un incendie en Ardenne belge. Cependant, le fer présente l'inconvénient de s'oxyder rapidement et sa durée de vie est très inférieure à celle de l'ardoise. Des clous en cuivre nettement plus résistants à la corrosion ont été employés, mais leur coût élevé a nui à la généralisation de leur utilisation. La technique de pose au clou est parfaitement adaptée aux toits très pentus, aux arrondis de toitures, aux surfaces verticales recouvertes d'ardoises formant des “essentages” protégeant les murs des maisons. Jadis posée avec un seul clou, l'ardoise le fut ensuite à deux clous avant que la pose au crochet devienne la technique la plus usuelle utilisée pour les ardoises fines.

           

La pose au crochet, plus industrialisée encore, se fixant sur une latte s'est développée tout au long du xxe siècle. Elle suppose une sous-couverture de lattes très standardisées et disposées régulièrement sur les pannes de la charpente. D'abord en fer puis en fer galvanisé, les crochets sont désormais en acier inoxydable. (FIG. 4)

           

Les techniques de couverture à cheville, aujourd’hui pratiquement disparue si ce n’est sur certains Monuments historiques et au clou, plus répandue, président toujours à la pose des ardoises rustiques à pureau décroissant. La partie visible de chaque ardoise, exposée aux intempéries, diminue du bas au faîte du toit, ce qui augmente l’impression d'élancement des bâtiments ainsi élégamment couverts, nombreux en Bretagne, dans les Alpes et au sud du Massif central. (FIG.  5, 6,7)

 

 

Égouts, faîtages, rives, arêtiers, noues, et lucarnes dans la couverture ancienne

            L'égout d'un toit ou d'un pan de toiture est le bord inférieur le plus souvent horizontal de la couverture duquel tombe l’ eau de pluie vers le sol. Si l’eau chutant ainsi n’est pas canalisée, l’égout est dit libre (FIG. 8) ou si au contraire il la canalise dans un conduit, l’égout est dit à « chaîneau » ou « gouttière ».

C'est donc une limite de l'ouvrage dont l'inclinaison par rapport à l’horizontale éloigne plus ou moins l’eau du mur. Plusieurs articles du Code civil réglementent l’écoulement de l’eau d’un toit donc impose la pente adéquate de l’égout selon que l’eau s’écoule sur le terrain du propriétaire du toit ou sur la voie publique Il est strictement interdit de la faire s’écouler sur le fonds du voisin. Ces dispositions s’ajoutant aux servitudes sont sources fréquentes de conflit de voisinage.    

Un toit peut collecter l’eau des égouts de ses propres éléments tels que les lucarnes, œils de bœuf et plus généralement de tous les éléments décoratifs avant que l’eau s’écoule par l’égout principal.

Le faîtage qui est le sommet d'un toit, est considéré comme l'un de ses constituants majeurs. Il vient protéger la partie supérieure de la charpente appelée panne faîtière, il garantit la solidité et la bonne étanchéité de la couverture et des combles

Les matériaux du faitage des toits d’ardoise varient d’une région à l’autre. Les Ardennes n’ont pratiquement que des faitages en tôle de zinc tandis que dans l’ensemble du Massif armoricain – Normandie, Bretagne, Maine et Anjou – le faîte en tuiles justement dites « faîtières » ou tuiles « canal » arrondies est pratiquement exclusif. (FIG. 9)

Le faîtage à lignolet emblématique du patrimoine bâti des monts d’Arrée est un ouvrage de couverture techniquement original. Il coiffe la poutre de faîtage par l’ajustement de la tête des ardoises sommitales des deux versants, taillées pour permettre leur imbrication. De la qualité de cette imbrication dépend celle de l’étanchéité. Ces ardoises parfois très travaillées présentent divers motifs. Sur le faîte des toits, ces éléments de lignolets peuvent ainsi prendre la forme d’animaux, porter les initiales du couvreur ou encore l’année de la construction ou de la rénovation du toit (FIG. 10, 11). Le plus grand ensemble de toits à lignolets de France se trouve en Bretagne aux Forges des Salles dont les toits ont été récemment restaurés. (FIG. 12, 13)

Les lignolets se rencontrent aussi dans le Massif central et dans les Ardennes notamment dans la Vallée de la Semois, affluent de la Meuse, tant en territoire français que belge.

L’arêtier est une pièce de charpente qui forme l'angle saillant ou l'arête d'intersection de deux versants de toiture, d'un pavillon ou de toute autre espèce de comble. Sa nature est le plus souvent la même que celle des faitages : zinc, exceptionnellement cuivre ; tuiles canal et aussi ardoises (FIG. 14, 15)

La noue est en géographie la rencontre le plus souvent sinueuse dans le paysage de deux versants. Sur le toit, la noue, toujours rectiligne, résulte de la jonction de deux pans de toiture formant un angle concave. L'angle formé par ces deux pans va canaliser les eaux afin de créer un ruissellement de l'eau vers la gouttière. La noue est donc un endroit de la toiture très propice à l'infiltration d'eau. Le plus souvent en zinc, elle l’est parfois en ardoises tapissant le fond de noue et constitue alors un travail de très haute compétence pour le couvreur. Celui-ci assure l’arrondi de la noue par une disposition habile des éléments d’ardoise qui doivent être juxtaposés avec minutie en créant le recouvrement nécessaire de chacun d’entre eux pour que l’étanchéité soit parfaite. De telles noues sont toujours d’une grande élégance (FIG. 16)      

La lucarne est un ouvrage établi en saillie sur une toiture permettant d’éclairer et de ventiler le comble et d’accéder à la toiture Sa forme relève d’une typologie étonnamment complexe (FIG. 17). Les lucarnes établies sur tous les types de couverture prennent une allure singulière et très souvent d’une grande élégance sur les toits d’ardoise associée au zinc. (FIG  18)

Des décors inattendus

          Étonnant toit que celui de la maison d’un couvreur à Trélazé à deux pas de l’ancienne ardoisière de Tirepoche active dès 1406. Les ardoises aux formes les plus inattendues dessinent un chevalement d’extraction si commun à l’Anjou, des ardoisiers au travail avec leurs outils s’activant aux diverses phases de la fabrication des ardoises parmi des rosaces et- des lucarnes de la plus grande complexité.

Un travail d’une virtuosité indéniable dont le résultat laisse néanmoinsquelques voisins étonnés. (FIG. 19, 20, 21)

Clochers tors

Toits bien particuliers et résultant d’une réelle prouesse : les clochers-tors. Dits aussi clochers flammés, au nombre de soixante-cinq en France, ils sont tous couverts d’ardoises.

            La région du Baugeois (Maine-et-Loire) rassemble la plus importante concentration de ces clochers s’enroulant de droite vers la gauche ou inversement. Ils coiffent les antiques églises bâties du xiie au xvie siècles des communes de Fontaine-Guérin, Fougeré, Vieil-Baugé, Pontigné, Mouliherne et Jarzé (FIG. 22, 23). Par leur forme vrillée, ces clochers ne peuvent être couverts tout comme les bulbes, lucarnes et clochetons que d’ardoises de différents modèles et formes, seules capables d’assurer, dans ces cas singuliers, l’imperméabilité à la charpente de bois. Plus récent, puisque construit au siècle dernier, un magnifique clocher-tors coiffe à Nantes la maison des Compagnons du devoir qui ont tenu à montrer à toute la ville leur exceptionnel savoir-faire ancestral.

L'Europe compte au moins une centaine de clochers tors. L' Association des Clochers Tors d'Europe  en recensant de nouveaux chaque année. De façon générale, l'Europe comprend deux concentrations principales de clochers tors, l'une en France dans le Baugeois, en Anjou, l'autre en Belgique autour de Herve dans la province de Liège. Au niveau des pays, ils se comptent de la façon suivante : France : 65 clochers ; Allemagne : 22 ; Belgique : 11 ; Autriche : 7 ; Suisse : 4 ; Royaume-Uni : 3 : Danemark : 2 : Italie : 1.

Sans que l’on sache pourquoi, le sens majoritaire de rotation varie d'un pays à l'autre : en Autriche et en Suisse, 100 % (sur11) des clochers tournent de droite à gauche ; en Allemagne, 63 % (sur22) tournent aussi de droite à gauche ; en Belgique, ils tournent à 75 %  ( sur 11) de gauche à droite et en France, 78 % (sur 65) tournent également de gauche à droite.

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